Etude de fractionnement des hydrolysats protéiques de co-produits de l’industrie de transformation du thon par ultrafiltration et nanofiltration
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Saadaoui, HoussemEditorial
Universidad de Granada
Departamento
Universidad de Granada. Programa de Doctorado en QuímicaMateria
Proteínas hidrolizadas Ultrafiltración Nanofiltración Industria conservera Atunes
Fecha
2020Fecha lectura
2020-01-14Referencia bibliográfica
Saadaoui, Houssem. Etude de fractionnement des hydrolysats protéiques de co-produits de l’industrie de transformation du thon par ultrafiltration et nanofiltration. Granada: Universidad de Granada, 2020. [http://hdl.handle.net/10481/63553]
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Tesis Univ. Granada.Resumen
Actuellement, selon la FAO la production annuelle mondiale de poisson s’élève à plus de
167 millions de tonnes pêchées ou élevés (FAO, 2102). Ces poissons peuvent être
consommés frais, congelés, séchés ou encore transformés. L’industrie de transformation
du poisson à destination de l’alimentation humaine génère une énorme quantité de
déchets estimée à 50% du volume total transformé (Je et al., 2007). Ces déchets sont très
souvent directement rejetés dans l’environnement sans traitement approprié ce qui
entraîne des problèmes environnementaux non négligeables. Or parmi les co-produits
issus de cette transformation, certains déchets tels que les têtes, viscères, arêtes, queues,
nageoires, reliquats de filetage et peaux renferment des constituants potentiellement
intéressants (antioxydants, anti-stress, antihypertensifs, collagènes, pigments...) tant pour
être utilisés en nutrition animale et humaine, ou encore dans l’industrie cosmétique et
pharmaceutique.
En outre la valorisation de ces coproduits est une solution attractive car elle permet d’une
part de compenser la raréfaction de la ressource de certains produits et d’autre part, de
limiter les frais de plus en plus importants de traitement des déchets, frais qui sont le plus
souvent à la charge de l’entreprise sous forme de taxe d’enlèvement. Parmi les espèces les
plus exploités, le thon a une valeur économique très important par rapport à d’autres
espèces marines. La capture mondiale est d’environ 90,9 millions de tonnes en 2016
(FAO, 2018). La majorité de la quantité capturée fait l’objet de processus de
transformation en usines (congélation, conserve...). Les coproduits générés sont
considérables ; Soyiri et al., (2003) ont estimé que dans les conserveries de thon, de
l’ordre de 60 à 70% du volume de poisson entrant se retrouvent sous forme de déchets.
L’objectif de ce travail est la valorisation de coproduits de thon issus de l’industrie de
transformation (conserverie) en utilisant des techniques douces et originales de
récupération des fractions peptidiques