La trilogie de Neel Doff: Keetje ou la déconstruction des stéréotypes de la femme du peuple
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Thomson Reuters Aranzadi
Materia
Misère Stereotypes (Social psychology) Condition féminine Social misery Estereotipos femeninos Gender inequality Desigualdad de género Miseria social Psychological empowerment
Fecha
2022Referencia bibliográfica
IGLESIAS PRUVOST, VIRGINIA (2022). La trilogie de Neel Doff: Keetje ou la déconstruction des stéréotypes de la femme du peuple. La cultura nos hace humanos, Thomson Reuters Aranzadi, Coll. Nueva Academia 16, 245-256.
Resumen
Le chapitre analyse comment Neel Doff, dans sa trilogie Jours de famine et de détresse (1911), Keetje (1919) et Keetje trottin (1921), déconstruit les stéréotypes associés aux femmes pauvres au XIXᵉ siècle. À travers une écriture autobiographique fondée sur la misère, la faim, l’exploitation, la marginalité et la violence sociale, Doff donne une voix aux femmes du peuple, souvent réduites par le discours dominant à des figures faibles, soumises, ignorantes ou sexualisées.
L’étude montre que l’autrice renverse ces représentations en présentant Keetje comme une enfant et une jeune femme lucide, résistante et profondément humaine. Le texte explore aussi les attentes sociales imposées aux femmes (pureté, passivité, dépendance), les violences sexuelles, la pression économique, ainsi que la solidarité féminine. La trilogie apparaît ainsi comme un témoignage social et un geste politique de réhabilitation de la femme ouvrière. El capítulo estudia cómo Neel Doff, en su trilogía Jours de famine et de détresse (1911), Keetje (1919) y Keetje trottin (1921), desmonta los estereotipos tradicionales sobre las mujeres pobres del siglo XIX. A partir de una experiencia autobiográfica marcada por la extrema miseria, la exclusión y la violencia, Doff convierte la vida de Keetje en una denuncia social contra las imágenes de mujer débil, sumisa, ignorante o hipersexualizada que predominaban en el imaginario popular.
El análisis examina la evolución del personaje y cómo representa el hambre, el trabajo precario, la explotación infantil, la prostitución forzada, las desigualdades de género y las dinámicas familiares tóxicas. Se muestra a Keetje como un sujeto consciente y crítico, capaz de resistencia emocional y moral. La trilogía se interpreta como un acto de memoria, reparación y reivindicación de la dignidad de la mujer trabajadora. This chapter analyzes how Neel Doff, through her trilogy Jours de famine et de détresse (1911), Keetje (1919), and Keetje trottin (1921), deconstructs the dominant stereotypes associated with working-class women in the 19th century. Drawing on harsh autobiographical experiences of poverty, hunger, exploitation, and social exclusion, Doff challenges representations of poor women as passive, ignorant, weak, or overly sexualized.
The chapter highlights how Keetje emerges as a resilient and perceptive protagonist who exposes gender inequality, sexual violence, economic precarity, and oppressive family structures. Doff turns personal suffering into political testimony, giving voice to marginalized women and reclaiming their humanity. The trilogy ultimately becomes a powerful literary critique of social injustice and patriarchal norms.





