Structural violence and ideological permeability: exercise of coerción in southeast Spain during the Bronze Age
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Cámara Serrano, Juan Antonio; Afonso Marrero, José Andrés; Spanedda, Liliana; Martínez Fernández, Gabriel; Molina González, FernandoEditorial
Université de Bourgogne
Materia
Violencia Edad del Bronce Bronze Age Cultura de El Argar Argar Culture Control del territorio Territorial control Armas Weapons
Fecha
2023Referencia bibliográfica
Cámara Serrano, J. A., Afonso Marrero, J. A., Spanedda, L., Martínez Fernández, G., Molina González, F. (2023): Structural violence and ideological permeability: exercise of coerción in southeast Spain during the Bronze Age. En Âge du bronze, âge du guerre? – Violence organisée et expressions de la forcé au IIe millénaire av. J.-C., Ajaccio-Porticcio, Corse (14-17 octobre 2020) (K. Peche-Quilichini, H. Paolini-Saez, H. Blitte, T. Lachenal, F. Leandri, A. Lehoërff, B. Quilliec, dirs.). Supplémemt nº 12 au Bulletin de l’Association pour la Promotion des Recherches sur l’Âge du Bronze. Université de Bourgogne. Dijon, pp. 355-364.
Resumen
With the term "Argaric culture" archaeologists refer to the societies that occupied the Iberian Southeast during Early and Middle Bronze ages (2050-1450 cal BC). These societies shared a series of traits that indicate strong relationships between them. The best known of these characteristics have to do with the burial system and the elements used as grave goods. Among these elements, weapons usually appear with some frequency, especially in male individuals' tombs. Although the finding of violent death victims is not usual and much less the evidence that they were knifed, the occurrence of weapons in men's grave goods assemblages, together with formal and quality variability of these items, has led to propose the existence of a society where the warrior role was a fundamental one. In fact, for some researchers, the ability to lay down weapons in graves was a basic requirement, not only in the affirmation of the group identity but also in maintaining social position. On the other hand, the resources mobilization and exposure at the funeral were indispensable parts of the ideological mechanisms of social regeneration. In any case, not all individuals carrying weapons started from the same social position and, therefore, not all were able to mobilize the same type of objects in the ritual, nor did everyone get the same benefits from the possibility of carrying (and using) weapons. Although, the ability to acquire, maintain weapons, and finally lay down them in the graves, could guarantee someone a certain position (for example, supporting the elite in expeditions of prey or guaranteeing the security of the latter within each settlement), in most cases this did not mean a substantial improvement of its living conditions. In this sense, although they participated in the maintenance of the social order through their coercive service "in arms" that made visible the constant threat of physical violence, the basal layer of "warriors" was, actually, far from the privileges of the elite. However, its existence was an unavoidable condition in maintaining and propagating the illusion about the possible improvement of social conditions and the perpetuation of the situation of state structural violence that characterizes the Argaric societies. In this contribution, we will discuss these issues from the record of a series of archaeological sites located in the Eastern High Plateaus of Granada province (Spain). Les archéologues utilisent le terme de culture argarique pour les sociétés qui occupèrent le sud-est ibérique durant les Âges du Bronze ancien et moyen (2050-1450 av. J.-C.). Ces sociétés partagent une série de traits qui indiquent de fortes relations entre elles. La plus connue de ces caractéristiques est relative aux modes sépulcrales et aux kits funéraires. Parmi ces éléments, les armes apparaissent avec une certaine fréquence, en particulier dans les tombes individuelles masculines. Bien que la découverte de victimes par mort violente ne soit pas habituelle, et encore moins l’évidence qu’elles l’aient été par arme blanche, la fréquence des armes dans le mobilier sépulcral, ainsi que la variété des formes et des qualités, font penser à l’existence d’une société où le guerrier avait un rôle fondamental. En fait, pour certains chercheurs, la capacité de déposer des armes dans des tombes était une nécessité primaire, non seulement pour affirmer l’identité du groupe mais aussi pour maintenir une position sociale. D’autre part, la mobilisation et l’affichage des ressources inhumées étaient des pièces indispensables des mécanismes idéologiques de reproduction sociale. Dans tous les cas, toutes les personnes qui portaient des armes ne jouissaient pas de la même position sociale et donc, toutes n’étaient pas capables de mobiliser le même type d’objets pour le rituel, ni bénéficiaient des mêmes avantages à porter (et utiliser) des armes. Pourtant, si la capacité d’acquérir et de maintenir des armes, pour finalement les déposer dans des tombes, pouvait garantir une certaine position pour une personne donnée (par exemple, aider les élites pour des razzias, ou assurer la sécurité de ces dernières dans chaque village), elle ne signifiait pas dans la plupart des cas une amélioration substantielle des conditions de vie. En ce sens, même s’ils participaient au maintien de l’ordre social à travers leur service coercitif “armé” qui rendait palpable la menace constante de violence physique, le secteur social de base des “guerriers” était loin des privilèges de l’élite. Néanmoins, son existence était une condition requise pour maintenir et propager l’illusion d’une possible amélioration des conditions sociales et la perpétuation de la situation de violence structurelle d’état qui caractérise les sociétés argariques. Dans cette contribution, nous discuterons de ces problèmes à partir du registre archéologique d’un groupe de sites archéologiques situés sur les hauts-plateaux orientaux de la province de Grenade (Espagne).





