@misc{10481/89134, year = {2019}, url = {https://hdl.handle.net/10481/89134}, abstract = {L’épineuse question de l’égalité du droit à l’héritage est un « serpent de mer » dans les débats de société en Algérie. Le Code de la famille de 1984 se recommande de la charia en consacrant les inégalités traditionnelles entre les hommes et les femmes en matière d’héritage. Le droit musulman distribue les droits et les parts d’héritage en fonction des devoirs et des responsabilités de chaque héritier. De cette façon, il n’a pas favorisé théoriquement l’homme en lui attribuant, dans certains cas, le double de la part de la femme puisque l’Islam met les dépenses du foyer à la charge de l’homme. Cette inspiration musulmane de la loi rend très difficile la volonté de réforme des préceptes qui « ont Dieu pour législateur ». Pourtant cette régulation, produite dans la société des premiers temps islamiques, révèle une multitude de paradoxes et de dysfonctionnements puisqu’elle ne prend en compte ni la diversité actuelle de la société algérienne (non musulmans, convertis, étrangers, laïcs, etc…) ni les formes d’émancipation de la femme algérienne moderne.}, publisher = {Karthala (París)/ IRMC (Túnez)}, keywords = {égalité héréditaire}, keywords = {femme Algérie}, keywords = {Code de la famille Algérie}, keywords = {discrimination femmes}, keywords = {patriarcat}, keywords = {lutte pour l'égalité Algérie}, keywords = {jeunes algériens}, keywords = {droit héréditaire musulman}, title = {L’égalité à l’héritage : l’épineuse question de la société algérienne}, author = {Garratón Mateu, María del Carmen}, }